Cathédrale Régina Mundi

La cathédrale est érigée dans les années 1950. Achevée en 1958 et dirigée par l'évêque Michel Ntuyahaga, elle devient en juin 1959 le vicariat apostolique d'Usumbura (nom de Bujumbura avant l'Indépendance).

Elle est consacrée en tant que diocèse de la ville dès novembre 1959, puis rebaptisée « diocèse de Bujumbura » en octobre 1964. Le premier prélat est remplacé par Simon Ntamwana en 1988. Lorsque ce dernier est nommé « archevêque de Gitega » en 1997, Évariste Ngoyagoye lui succède.

En 2006, Ngoyagoye est élevé au rang d'archevêque métropolitain et Régina Mundi est consacrée en tant que « archidiocèse de Bujumbura ». L'archevêché couvre alors la capitale du Burundi et englobe 26 paroisses.

La cathédrale est située à proximité du jardin du Grand Séminaire et constitue l'un des points les plus fréquentés de la capitale dont la population est très pratiquante.

Cet immense édifice aux tons ocre, reposant sur un soubassement de pierre, est flanqué d'un clocher quadrangulaire couronné d'une grande croix blanche. On y accède par trois entrées principales qui se prolongent en hauteur par de grandes ouvertures vitrées.

Le cinquantième jubilé de la cathédrale a été fêté le 30 août 2008 sous le haut patronage du président de la République, son excellence Pierre Nkurunziza. Les plus hautes autorités du pays ont également assisté à la cérémonie. L'homélie et les discours, tenus ce jour, se sont tous axés sur les thèmes de la paix et de la réconciliation pour enterrer le douloureux passé sociopolitique du pays (affrontements des Tutsis et des Hutus).

Plusieurs commémorations se sont tenues récemment à Régina Mundi, entre autres les anniversaires de l'assassinat du héros de l'Indépendance nationale du Burundi, celui du président Melchior Ndadaye et du prince Louis Rwagasore.

Le Pape Jean Paul II a visité la cathédrale Régina Mundi lors de son passage au Burundi du 7 au 9 septembre 1990.