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Parmi les moyens de transports utilisés, l’offre de voyages peut porter sur le mode aquatique. On est là dans le domaine de la croisière maritime et de la navigation fluviale.

Des voyagistes se sont spécialisés dans le secteur de la croisière, privilégiant, selon les budgets, les îles paradisiaques (Grèce, Caraïbes, Océan Indien, Pacifique Sud), les traversées océaniques d’Europe en Amérique (la ligne Le Havre – New York a connu son heure de gloire avant la démocratisation du transport aérien), d’Asie en Australie et Nouvelle Zélande, ou le long de côtes réputées pour leur intérêt historique (Turquie) ou la beauté de leurs paysages (fjords de Norvège).

La navigation sur les grands fleuves comme sur les petits canaux est tout aussi prisée. En 30 ans, le Nil a vu s’accroître dans des proportions exponentielles le nombre de bateaux qui le parcourent. La descente du Rhin et la visite de ses sites est recherchée de même que les croisières sur le Danube de Vienne (Autriche) à Budapest (Hongrie) en passant par Bratislava (Slovaquie).

La France offre, pour sa part, un réseau structuré de canaux et rivières navigables accessibles aux péniches et embarcations légères sans permis.

Le canal du Midi, la rivière Charente, ou encore le canal de la Marne au Rhin sont propices à des vacances familiales correspondant à une offre de voyages alternative où le calme l’emporte sur l’agitation.

Le circuit avec guide est une option à retenir dans le cas de rencontre avec des civilisations très différentes (où la barrière linguistique, le mode de vie et l’absence de signalisation peuvent s’avérer déroutants) ou de passage dans des espaces présentant un caractère de dangerosité.

Le safari photo au Kenya est un standard du circuit avec guide, mais d’autres circuits, comme la descente de l’Amazone et de ses affluents, la traversée du désert marocain, la Thaïlande profonde, les sites archéologiques du Guatemala, le trekking au Népal sont difficilement envisageables sans assistance locale.

Les stages à thème se sont eux aussi multipliés. Dans la sphère sportive, le golf, le tennis, la voile, l’équitation, l’escalade et le ski sont investis par divers opérateurs, généralement en liaison avec les fédérations sportives correspondantes qui codifient la pratique et apportent leur expertise (notamment en termes de sécurité et d’assurance).

L’espace culturel est occupé par des organismes commerciaux ou sociaux sans but lucratif qui permettent des circuits thématiques (route des vins d’Alsace, Châteaux de la Loire) ou des stages d’initiation (fouilles archéologiques et préhistoriques, jardinage, peinture et poterie). Ces dernières années ont vu naître de nouvelles pratiques d’offre de voyages.

Les salons du livre provinciaux (Angoulême pour la bande dessinée, Périgueux pour les ouvrages gastronomiques), les séminaires philosophiques ou pèlerinages religieux (Lourdes pour les catholiques, la Mecque pour les musulmans, les rives du Gange pour les hindouistes), les séjours d’initiation au yoga (en Inde mais aussi dans de nombreuses villes de France) connaissent une croissance allant dans le sens d’une plus grande diversification de l’offre de voyages correspondant à une demande plus exigeante de la clientèle.

La modification essentielle dans les habitudes touristiques des Français a été apportée par la démocratisation du transport aérien consécutive à la naissance des gros porteurs (vers 1970), et à celle des vols charters suite à la déréglementation du trafic aérien (dans les années 1980 en Amérique). L’arrivée sur le marché des vols low-cost a accentué le phénomène : né aux Etats-Unis il y a 60 ans, ce concept n’a trouvé son expression en Europe qu’à partir des années 1990.

La guerre des prix qui en a résulté a profité à toute une frange de la population qui, jusqu’alors, n’avait pas financièrement accès au transport aérien. L’offre de voyages s’en est trouvée grandement élargie et les destinations lointaines ont été recherchées dans la mesure où les prix des prestations locales étaient inférieurs à ceux des destinations plus proches.

Dans le même temps, cette tendance a permis à des économies nationales stagnantes de trouver à travers le tourisme un essor conduisant certaines à faire de ce secteur leur première source de revenus. À ce débouché pour l’artisanat régional a correspondu une possibilité d’exporter la production agricole de ces pays (en particulier pour les fruits et légumes exotiques), de soutenir l’emploi et d’initier des politiques ambitieuses concernant les infrastructures routières et hôtelières soutenues par les groupes industriels des États développés.

Ainsi, peut-on trouver dans des États en développement des prestations touristiques répondant aux normes exigées par la clientèle occidentale, mais ce au prix d’une certaine uniformisation des produits concrétisée par la similitude des unités émanant des grandes chaînes hôtelières.

Toutefois, ce mouvement a aussi conduit à une nouvelle attitude des acteurs économiques se rapprochant de la notion de commerce équitable, préservant ainsi les spécificités des productions autochtones, le respect de l’environnement, et assurant des rapports plus équilibrés entre la demande de la clientèle occidentale et l’offre des populations l’accueillant.

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