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Réservation
stratégie de réservation

S’agissant des stratégies de réservation afin d’obtenir le meilleur prix pour une réservation donnée, l’accès généralisé à Internet ouvre des perspectives nouvelles. L’entrée en lice des compagnies low cost depuis 20 ans, concurrentes des charters affrétés et des compagnies nationales classiques – du moins concernant les vols moyen-courrier –, a bouleversé le paysage de la réservation.

Globalement, une réservation effectuée longtemps avant la date de départ favorise l’obtention d’un prix intéressant puisque les compagnies cherchent un financement largement en amont. À mesure que la réservation se rapproche de la date du vol, l’appareil se remplissant, les prix augmentent.

Dans l’ultime période – allant de 2 semaines à la dernière heure –, les situations se diversifient. Soit l’avion se rapproche d’une occupation totale et les prix affichés se situent à leur maximum, soit, au contraire, on assiste à un phénomène de solde ou de promotion, l’objectif final du transporteur étant un chiffre d’affaires maximum pour un produit donné.

Ces pratiques relèvent du « yield management », technique de rentabilisation des sièges offerts. L’existence de sites comparatifs de plus en plus nombreux – mais à la fiabilité variable – permet au candidat au voyage de rationaliser son choix.

S’il est aisé de savoir à un jour J quel est le meilleur prix proposé pour une destination à une date fixée – il suffit pour ce faire de consulter les sites spécialisés –, sont à présent expérimentés des sites prédictifs quant aux variations de prix attendues.

Dans cet esprit, le site originaire de Washington « Farecast » – antérieurement appelé « Hamlet » par analogie avec Shakespeare, to buy or not to buy – prétend prévoir l’évolution des prix à échéance d’une semaine avec une fiabilité de 75%. Sur le même créneau, « Flyspy », plus ambitieux, s’attache à des prédictions à 30 jours, mais il ne fonctionne pour l’instant que sur les vols au départ de Minneapolis.

Si l’on s’attache aux destinations de vacances, la stratégie de réservation dépend essentiellement des contraintes auxquelles est soumis le touriste. Un départ à date fixe, pour une durée intangible, sur une destination obligatoire limite considérablement le choix. En revanche, si l’on introduit de la flexibilité quant à ces trois éléments, la chance d’économiser est augmentée d’autant. Peut-être le jour de départ est-il approximatif, la durée fixée seulement dans un ordre de grandeur, l’aéroport de destination indifférent ?

Alors, la consultation des sites de comparaison permet de se forger une idée des prix proposés sur une période de plusieurs jours – éviter les vacances scolaires, les week-ends de transhumance, le mois d’août. Puis, une fois la compagnie sélectionnée, d’affiner l’analyse en se rendant sur son site et voir précisément ses tarifs.

Éventuellement, on peut avoir un intérêt pécuniaire à choisir un point de départ et d’arrivée à l’intérieur d’une zone prédéfinie à proximité du lieu de résidence ou de destination, quitte à faire appel à une autre compagnie ou un autre moyen de transport pour les rallier.

Il est à noter que si l’on accepte de ne pas se rendre directement d’un point à un autre, il peut être avantageux de procéder à une réservation en passant par une escale peu recherchée, et donc moins chère, la somme des prix des deux vols ayant quelque chance d’être significativement inférieure à celui d’un vol direct.

En ce sens, le transit par un État du Golfe Persique (Émirats Arabes Unis, Oman, Qatar, Bahreïn…) présente l’avantage de permettre à la compagnie aérienne de s’approvisionner en carburant à des prix nettement inférieurs à ceux pratiqués en Europe – un plein de kérosène est de l’ordre de 250000 dollars. L’économie ainsi réalisée est répercutée sur le prix du billet.

Outre le voyage aérien, un système de réservation s’applique à l’identique à tout moyen de transport (croisière, location de voiture, train). Il est à noter l’originalité du transport à la demande (TAD). Moyen urbain ou départemental de transport, il a été mis en place par de nombreuses villes et repose sur le partage de véhicules entre utilisateurs abonnés. Les horaires de départ, les arrêts ne sont pas fixés et dépendent des besoins des intéressés qui ajustent leurs itinéraires – car il s’utilise souvent à plusieurs – en fonction des besoins. Son effet favorable sur la pollution constitue un atout et le TAD se développe en conséquence.

Réservation
en cas d'annulation

D’autres cas d’annulation de réservation de vol imputables à la compagnie peuvent se présenter. Hormis les conditions météorologiques, grèves, cataclysmes, guerres, nécessairement imprévisibles et pour lesquels la responsabilité de la compagnie ne saurait être engagée, ils tiennent aux causes de panne d’un appareil, défectuosité dans le système de gestion informatisé, etc.

Ces exceptions sont réglementées dans les mêmes termes que le refus d’embarquement sauf si le passager en a été averti deux semaines à l’avance ou si une solution de remplacement n’a pu être mise en place. Mais le cas le plus fréquent de manquement au contrat passé lors de la réservation est constitué par le retard. En fonction de son importance, la compagnie n’est pas tenue systématiquement à une indemnisation pécuniaire dès lors qu’elle met à disposition de ses clients les repas, rafraîchissements, éventuellement transport, hébergement, tous éléments de confort. L’usage distingue alors entre la durée du retard et celle du vol, les inconvénients d’un report de 4 heures sur un Paris-Bruxelles ne pouvant être comparés à 2 heures sur un Londres-Bangkok.

Toutefois, il faut apprécier le préjudice subi par le voyageur qui ne sera pas de même nature selon qu’il se rend à une importante réunion professionnelle ou qu’il part en congés. Les conventions de Varsovie et de Montréal, qui régissent le droit des transports aériens, s’appliquent alors (article 19). Reste le cas des retards supérieurs à 5 heures. Le client est, dans ce cas, en droit d’annuler son voyage et de demander le remboursement de son billet, voire d’exiger un rapatriement gratuit s’il s’agit d’un vol retour.

L’hypothèse de l’accident, pour rarissime qu’elle soit – le transport aérien s’avère le plus sûr – est celle qui provoque les plus importants préjudices car l’issue en est souvent fatale. Il est admis qu’aucune limitation pécuniaire ne saurait être appliquée, de surcroît, l’accident aérien prend fréquemment une dimension politique brouillant les normes d’indemnisation. À cet égard, les attentats contre le Boeing de la Pan Am, au-dessus de Lockerbie en Écosse, ou du vol d’UTA dans le ciel du Tchad (1989) pour lesquels la Libye a été impliquée, ont été traités, sur le plan de l’indemnisation, forfaitairement et hors barème pré-établi.

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