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Séjour

Séjour
séjours des français

Les taux de départs pour motif personnel varient fortement d’une région à l’autre et leurs fluctuations sont enregistrées par la Direction du Tourisme, dépendant du secrétariat d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme.

L’Île de France, Rhône-Alpes – à forte proportion urbaine – connaissent un taux supérieur à 80% de départs au moins une fois l’an. À l’inverse, la région Champagne-Ardennes est en même temps la plus casanière et la moins visitée.

Pour leurs déplacements privés, les Français ne font appel à aucun intermédiaire dans la moitié des cas (mais surtout concernant les voyages en métropole), ils s’adressent à une agence de voyages ou un tour operator à 55% concernant un séjour à l’étranger (7% dans l’hexagone), 15% passent par les services d’une association, d’un club, d’un comité d’entreprise (qu’il s’agisse de voyages en France ou internationaux).

Quand ils partent à l’étranger (ou Outre-Mer), les Français choisissent l’Europe à 67% (avec prédominance de l’Espagne et de l’Italie), l’Afrique pour 15% (essentiellement le bassin méditerranéen), l’Amérique à 8% et autant pour le reste du monde.

Le moyen de transport privilégié est la voiture pour un séjour au sein de l’hexagone (à 82%). Ce taux chute rapidement à 40% en Europe et 3% à l’extérieur du continent. L’usage de l’avion suit une courbe naturellement inverse (93% hors Europe, 1% en France).

Le train maintient son influence dans un rayon de 1200 km autour du point de départ (13% en France, 9% en Europe) en raison des avantages des lignes de plus en plus rapides reliant les centres villes – ce qui est l’argument premier de ce mode de transport par rapport à l’aérien moyen-courrier. L’autocar, peu usité sur la métropole, atteint 10% sur le plan européen. Il est anecdotique au-delà du continent.

Pour ce qui est de la durée des séjours privés, il faut distinguer entre les nuitées et la fréquence annuelle de voyages. Le chiffre brut de 5,2 nuitées et de 4,3 séjours par « partant » ne rend qu’imparfaitement compte de la réalité.

En fait, les Français partent statistiquement un peu plus d’une fois par an pour 8 nuits en moyenne en séjour à l’étranger. Ils séjournent 4 fois par an environ 5 nuits en France.

Ces chiffres apprennent aussi que les congés sont loin d’être tous employés au voyage hors de chez soi ce qui traduit – en partie seulement –, le fait que les disponibilités financières des ménages ne sont pas en adéquation avec les possibilités de se déplacer.

Concernant les étrangers séjournant en France, ils viennent à 87% des pays européens (des Îles britanniques en premier lieu), 7% d’Amérique, le solde de pays autres, mais, de par sa situation géographique, la France est autant un pays de transit qu’un lieu de séjour aussi, les retombées économiques sont moindres (3ème rang mondial) que le niveau quantitatif de fréquentation (1er).

Séjour
motivations du séjour touristique

Si le congé était à l’origine synonyme de repos compensatoire avec, pour conséquence, la recherche de destinations de détente (plages, montagne, cure thermale, grand air), l’accroissement des jours chômés a permis aux bénéficiaires de s’orienter vers un autre type de tourisme et de satisfaire leur soif de curiosité en allant à la rencontre d’autres modes de vie, d’autres civilisations, contact facilité par les progrès du transport aérien.

Cette évolution a engendré une offre de séjours différente avec l’éclosion des stages en club sportif (tennis, golf, équitation), des voyages de groupes (excursions), du tourisme d’aventure (safaris) ou culturel (sites archéologiques, festivals d’art), de visites de métropoles historiques (Prague, Jerusalem) et enfin de l’écotourisme dont la philosophie repose sur l’apprentissage de valeurs autochtones (artisanat, pêche, spiritualité) et l’observation de l’écosystème (faune, flore, paysages).

Le morcellement des congés – le temps où un seul congé annuel occupait la totalité des jours disponibles est révolu – a pour effet la diversification des destinations de séjours et des centres d’intérêt. Il conduit également à une tendance à un raccourcissement significatif de la durée des séjours – inversant le « trend » séculaire – le visiteur préférant de plus en plus partir plus souvent pour moins de nuits.

L’offre de séjours s’adapte à cette demande nouvelle en proposant un plus grand panel de lieux de séjour et surtout en ciblant au plus près les tendances de la demande, par nature fluctuante car dépendante de la conjoncture économique.

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