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Tourisme
type de tourisme

La notion de tourisme peut se décliner en fonction de plusieurs critères selon que l'on privilégie le moyen de transport – avion, automobile, croisière, train –, les activités déployées – randonnée pédestre (exemple des parcs nationaux), farniente (Seychelles), visite culturelle (musées), événement périodique (festival d'Avignon), hobby (pêche sportive dans les fjords norvégiens) –, mais la distinction la plus opérante porte sur le type de destination de la clientèle. Les professionnels du tourisme répertorient 4 grands types se rapportant à des démarches différentes.

Le tourisme de « proximité » ne se cantonne pas à de courtes distances du domicile, mais s'attache à relever un comportement de contiguïté entre le mode de vie du touriste et celui des populations du lieu de destination.

Ce type de tourisme utilise majoritairement la route et vise des destinations présentant des similitudes avec son cadre quotidien (généralement citadin) quant à l'alimentation, les coutumes, les horaires. Ainsi, le Danemark ou l'Italie appartiennent-ils à cette catégorie du point de vue français.

Le tourisme « affinitaire » fait référence à des voyages souvent lointains et affirmant un lien entre le voyageur vivant en métropole et la destination finale. Une clientèle fidélisée se rend au Mali, au Canada, à la Réunion pour la raison qu'elle y a des attaches. L'afflux d'une population immigrée en augmentation et des échanges internationaux accrus tendent à donner une place croissante à ce type de tourisme.

Le tourisme de « découverte » s'oppose aux 2 cas précédents en ce que son objectif est d'aller à la rencontre du dépaysement dans un souci de rompre, pour un temps, la monotonie supposée de la vie quotidienne. Le Japon, le Pérou, l'Asie Mineure – entre autres – sont représentatifs de cette famille. Le moyen d'accès est, de manière privilégiée, l'avion, et, dans une moindre mesure, la croisière maritime.

L'esprit qui préside à cette sorte de tourisme relève de la curiosité, de la recherche d'horizons nouveaux et de la volonté de confronter son univers à celui d'autres civilisations. Il ne privilégie pas la ville et se prête au voyage en groupe et au parcours accompagné ou guidé. Toutefois, s'il est pratiqué à titre individuel, ce tourisme nécessite une préparation et une logistique sophistiquée.

Le tourisme « balnéaire » représente la continuation du tourisme du début du XXème siècle, quand les premiers visiteurs découvraient les plages, d'abord de la Manche puis, par vagues successives, du bassin méditerranéen (les Cyclades grecques sont devenues des destinations prisées 70 ans après Nice). Néanmoins, il a considérablement évolué.

À ses débuts, le tourisme balnéaire utilisait pour base des villages préexistants typiques – souvent de pêcheurs – aux faibles capacités d'accueil (Saint Tropez en est le prototype) et des infrastructures, mises en place progressivement, ont élargi le champ des possibilités, parfois au détriment de l'authenticité mais au profit du confort. Sont favorisés par cette recherche de la mer, les pays dont le littoral est important et les eaux chaudes. En ce domaine, les Caraïbes, la Grèce, les Seychelles bénéficient d'un avantage par rapport à d'autres pays, dotés de côtes – comme les riverains de la Baltique ou l'Écosse – qui présentent d'autres attraits mais s'adressent à une autre clientèle, moins nombreuse.

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ÉCONOMIE DU TOURISME

Concernant la France, elle est la première destination mondiale du tourisme avec 82 millions de visiteurs en 2007, loin devant les États-Unis et l'Espagne, qui se disputent depuis 10 ans la seconde place avec un peu moins de 60 millions.

Cette position au sommet tient au fait que la France possède une richesse de paysages unique (plages, campagnes verdoyantes, montagnes), un climat tempéré, des centres d'intérêt variés (stations thermales, musées, architecture urbaine et religieuse), une place culturelle et historique de premier plan, une gastronomie réputée, qu'elle se situe sur un axe routier obligatoire du nord de l'Europe vers le sud et constitue une voie d'accès stratégique au continent européen pour la clientèle extérieure.

Mais cette position dominante doit être pondérée par le fait que si chaque entrée est comptabilisée, la France constitue plus une plaque tournante du tourisme qu'une destination finale.

De ce fait, la France n'occupe pas la première place en termes de revenus du tourisme, position détenue par les États-Unis, qui reçoivent moins de visiteurs mais pour un séjour plus long.

De plus, la part de la France dans le tourisme mondial diminue (la Chine augmente) et ses visiteurs « d'affinité », nombreux, sont peu dépensiers. La clientèle étrangère habituelle vient des pays limitrophes à 85% pour des durées de 3 à 14 nuits (à 60%), avec un pic d'une semaine. Les Suisses, Américains et Canadiens apportent plus de devises à séjour égal que les Britanniques, Italiens, Hollandais plus « autarciques ».

Pour ce qui est des habitudes des Français, s'ils ne choisissent pas la France comme lieu de vacances, ils se rendent à 68% en Europe, 15% en Afrique, 8% en Amérique et 5% en Asie-Océanie.

Le tourisme joue un rôle variable dans les économies nationales. Il représente entre 4 et 8 % du PIB (produit intérieur brut) des grands pays de l'ouest européen, 30 % en Égypte et peut atteindre plus de 80% du revenu des îles sans industrie. Dans ce cas, le complément est assuré, le plus souvent, par le secteur agricole.

L'importance de l'industrie du tourisme dans la part du PIB ne dit rien, dans l'absolu, de la situation économique d'un pays, sinon mesure son degré d'indépendance vis-à-vis des variations des fluctuations de la fréquentation des visiteurs, elle-même dépendante de la conjoncture mondiale. Par exemple, une baisse du yen implique un ralentissement de l'afflux de touristes nippons dans le reste du monde.

Elle n'aura pas le même impact sur une économie fortement tributaire de cette provenance ou, inversement, sur celle pour laquelle le tourisme japonais reste marginal ou que cette industrie ne représente qu'une faible part du PIB.

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